"CONDOTTA 22": imaginer le futur du bataillon
Mercredi 16 novembre, l’état-major du bataillon a effectué l’exercice “CONDOTTA”. L’idée était simple: entraîner tout le développement de la conduite de l’action, en partant de la mission que le lt col Roger Haupt a reçue de la part du brigadier Thomas Frey, jusqu’à l’émission d’un ordre complet à destination des compagnies.
Ces exercices, bien qu’ils puissent paraître de l’extérieur très administratifs, sont en réalité très formateurs pour les diverses cellules du bataillon: une planification pour un exercice lambda se fait souvent en plusieurs phases et sur plusieurs semaines, on a alors le temps de peaufiner chaque point et de ne rien manquer.
Dans le cadre d’un exercice d’état-major, tout se passe en moins de 24 heures, ce qui révèle certaines fautes et faiblesses dont chacun prend alors note afin que, si un jour notre bataillon devait être ordonné dans l’urgence pour un engagement non anticipé, l’état-major ne fasse pas d’erreurs qui auraient alors des conséquences réelles.
Futur en tous genres
Chaque deuxième jeudi du mois de Novembre, les jeunes élèves de 7ème à 9ème Harmos ont la possibilité de découvrir de nouveaux horizons dans divers corps de métier lors d’une journée. Chaque année de nombreuses entreprises, organisations et hautes écoles proposent aux filles et garçons de découvrir différents domaines d’activités, dans l'optique d’élargir leurs perspectives d'avenir en se fiant à leurs propres aspirations et aptitudes personnelles dans leur choix d’orientation professionnel. Certes, l’armée suisse est obligatoire pour tout homme de nationalité suisse mais cette institution nationale comporte aussi une large palette de métiers dans le civil. Cette journée peut donc dans un premier temps permettre aux jeunes adolescents de comprendre et découvrir une réalité qui les attend prochainement mais aussi pourquoi pas de faire naître des vocations chez d’autres afin de les retrouver prochainement à ces divers postes de cadre.
Ce jeudi 10 novembre 2022 s’est donc tenu une nouvelle édition de la journée “Futur en tous genres” et c’est avec un grand plaisir que le Bataillon d’Ondes Dirigées 16 a accueilli, Thomas, le fils du commandant de bataillon durant une journée. Au programme pour cette jeune recrue d’une journée: réveil aux aurores, découverte via un jeu de la stratégie militaire avec l'État-Major, discussion autour de l’aviation et de ses moyens de vol, puis repas à midi avec le reste de la troupe. L’après-midi, direction Kloten et son village radio pour suivre l’instruction “TECHNICA 16” avec la compagnie 34 du bataillon, lors de laquelle il put se familiariser avec les R-905 et diverses antennes qui composent l’attirail des ondes dirigées .
Après une longue et éprouvante première journée dans la peau d’un militaire de l’armée Suisse, Thomas est reparti chez lui avec un nouveau savoir au sujet du bataillon d’ondes dirigées 16 et sûrement une future vocation en tant qu’astreint au service militaire.
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Jeden zweiten Donnerstag im November haben die jungen Schülerinnen und Schüler der 7. bis 9. Klasse Harmos die Möglichkeit, an einem Tag neue Horizonte in verschiedenen Berufsfeldern zu entdecken. Zahlreiche Unternehmen, Organisationen und Hochschulen bieten jedes Jahr Mädchen und Jungen die Möglichkeit, verschiedene Berufsfelder zu erkunden. Die Schweizer Armee ist zwar für alle schweizer Männer obligatorisch, aber diese nationale Institution umfasst auch eine breite Palette an zivilen Berufen. Dieser Tag ermöglicht jungen Teenagern eine neue Realität zu entdecken und zu verstehen. Vielleicht findet an diesem Tag der eine oder die andere die Berufung sich militärisch weiterzubilden und eine Kaderposition zu übernehmen.
Am Donnerstag, dem 10. November 2022, fand wieder der “Nationale Zukunftstag” statt, und das Richtstrahl Bataillon 16 freute sich, den Sohn des Bataillonskommandanten Thomas, einen Tag lang begrüßen zu dürfen. Das Programm für diesen jungen Tagesrekruten: in den frühen Morgenstunden aufstehen, mit dem Generalstab die Militärstrategie in einem Spiel entdecken, über die Fliegerei und ihre Flugmittel diskutieren und mit dem Rest der Truppe zu Mittag essen. Am Nachmittag geht es weiter nach Kloten ins Radio Village, um mit der Kompanie 34 des Bataillons die Ausbildung "TECHNICA 16" zu absolvieren, bei der er sich mit der R-905 und den verschiedenen Antennen, die das Equipment der Richtstrahler bilden, vertraut machen konnte.
Nach einem langen und anstrengenden ersten Tag als Angehöriger der Schweizer Armee reiste Thomas mit neuem Wissen über das Richtstrahl Bataillon 16 und sicher auch mit einer zukünftigen Berufung als Militärdienstpflichter nach Hause.
La fin des carnets de bons
Si les cours de répétition s’accompagnent de défis techniques importants, les défis logistiques sont aussi nombreux. Il faut en effet systématiquement avoir un contrôle très précis du matériel utilisé sur le terrain et de celui encore disponible pour pouvoir trouver une solution de secours en cas de panne ou de problème technique. Alors qu’il y a encore pas si longtemps tout se faisait sur papier et nécessitait des efforts importants, un nouvel outil permet désormais aux responsables du matériel de gérer leur magasin de façon numérique.
«Peux-tu me préparer une liste excel de tous les membres de la compagnie avec une largeur de cellule de 1,2cm? J’en aurai besoin pour préparer le formulaire de retrait du matériel IA.» Combien d’ordonnances de bureau ont entendu cette question lors de la préparation à l’entrée en service de la troupe? Depuis peu, pourtant, cette phrase commence à se faire plus rare et tendra à disparaître définitivement au cours des prochaines années. La raison? La récente mise en place du système MilOffice 5 (plus communément appelé Milo), déjà utilisé pour la gestion du personnel et la comptabilité, qui contient aussi un outil de gestion du magasin de matériel.
Avec le sgtm chef Agbodji de la cp ondi 34, nous découvrons ce nouvel outil à disposition de l’armée. « Une fois que nous avons reçu le matériel de la part de la LBA lors du premier jour du cours cadre, nous avons septante-deux heures pour annoncer le matériel qui serait encore manquant ou défaillant. », nous explique-t-il. Les centres logistiques de l’armée doivent en effet pouvoir fournir aux compagnies le matériel qui serait manquant en vue de l’entrée en service. Passé ce délai, les compagnies reçoivent une liste récapitulative avec tout le matériel qui a été touché. La particularité de cette liste se situe dans son en-tête. Une code-barre s’y trouve désormais. «Avec la caisse Milo, nous pouvons scanner ce code et importer directement le matériel touché dans Milo et tout gérer depuis l’interface utilisateur.»
La suite ressemble à la gestion d’un inventaire dans un jeu vidéo. Lors de chaque sortie de matériel, celui-ci est dans un premier temps sélectionné dans Milo. Puis, un bon avec un code-barre est généré. Ce bon est signé, une copie est remise au militaire ayant effectué la commande et l’original conservé dans un classeur dédié. « Par exemple, lorsqu’un militaire touche son matériel IA, au lieu de devoir signer la ligne correspondante à son nom sur le formulaire rose […], nous lui remettons directement un bon avec la quantité de matériel touché et son prix. » continue le sgtm chef Agbodji. «Ainsi lors du retour du matériel, si du matériel a été perdu, le militaire peut directement se rendre auprès du fourrier pour payer son dû et il n’est plus nécessaire de faire un va-et-vient entre le militaire, le fourrier et le chef mat». Le programme informatique permet aussi d’avoir une vue d’ensemble et très précise du matériel encore en magasin, sans devoir compter individuellement chaque article.
Cette solution s’accompagne cependant de petits problèmes qui restreignent encore son utilisation. Comme tout programme informatique, qui plus est sur un ordinateur militaire sécurisé, des autorisations très précises sont nécessaires et le commandant n’est pas toujours à disposition pour les accorder. Aussi, une connexion internet est nécessaire. Comme le magasin de matériel est rarement à proximité du PC, il est donc nécessaire de tirer un câble internet depuis le routeur jusqu’au magasin. «Cette année, nous avons dû trouver un moyen fiable et adéquat et utiliser environ trente mètres de câble internet pour pouvoir utiliser Milo depuis le mat mag. Ça a été un vrai casse-tête de faire tenir tout ce câble au plafond pour éviter que les gens ne s’encoublent dessus», rigole celui qui est aussi employé dans un centre LBA. « Maintenant cela fonctionne, mais si on fait une erreur de comptage et qu’une annonce de matériel perdu a été enregistrée dans Milo, c’est extrêmement long pour corriger l’erreur alors qu’avec du papier, il suffisait d’utiliser une gomme » termine-t-il.
Si les anciennes habitudes freinent parfois la transition du papier vers l’ordinateur, une fois le coup de main, respectivement le coup de pistolet scanneur, pris, c’est la gestion d’un aspect central d’une compagnie lors de ses cours de répétition qui sera facilitée. A terme, la simplification des opérations d’entrée et de sortie du matériel permettra sans aucun doute à chaque compagnie de monter en puissance plus vite et plus fort !
Prise du drapeau
Credits:
Bat ondi 16