Regarder dans le miroir
Le mentorat est un acte d’apprentissage. L’une des choses les plus formidables qu’un mentor puisse faire est d’aider son collègue à réfléchir à sa pratique et, dans ce miroir, de voir ses forces et qualités, pas seulement les défauts et les défis présentés par ce qui ne marche pas.
Grâce à cette réflexion partagée et ouverture de la pratique, les victoires tranquilles et les moments de beauté que l’enseignement fournit peuvent être mis en évidence, élevés et célébrés. C’est un authentique professionnalisme collaboratif « à l’envers », axé sur l’apprenant.
En tant que mentors, l’un de nos plus grands défis est de tourner ce même miroir sur nous-mêmes et de ne pas nous contenter d’y voir nos propres défauts.
En tant que profession, nous sommes incroyablement sévères envers nous-mêmes. Notre journée se termine, et au lieu de célébrer nos 19 « victoires tranquilles », nous réfléchissons à une ou deux (ou trois!) choses qui ont mal tourné.
Donc, nous échouons au test du « meilleur édu-ami ». Si notre collègue venait nous confier ses difficultés, préoccupations et inquiétudes, nous serions entièrement à l’écoute et compréhensifs, mais c’est dur de s’accorder ce même niveau d’acceptation à soi-même. Nous sommes réticents à reconnaître, célébrer et mettre en valeur nos forces et nos qualités.