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Spring in Oman

March 5th - 13th 2022

Voici quelques impressions de notre récent voyage à Oman, notre premier voyage de découverte depuis longtemps...

MASCATE

A seulement 7h de Paris, Mascate est une destination idéale – décalage horaire mineur, soleil quasi toute l’année, dépaysement immédiat. Blanche et partiellement enchâssée dans les montagnes, cette belle capitale à taille humaine offre un séjour en tempo doux, au bord de la mer, loin de la frénésie de bien des grandes villes du monde. C’est une cité tranquille, véhiculant un art de vivre mi-oriental mi-occidental, et permettant de profiter du soleil et de la plage et d’explorer les aspects culturels de ce beau pays chargé d’histoire…

CORNICHE DE MUTRAH avec le yacht de Sultan

Située dans le quartier d’Al Ghubrah, à l'entrée nord de la ville, la Grande Mosquée du Sultan Qaboos, la plus majestueuse de tout le sultanat, est le premier bâtiment impressionnant qui s'offre au regard lorsque l'on entre dans la capitale. Elle fait partie des grands ouvrages commandités sous le règne du Sultan Qaboos au même titre quela Royal Opera House dans le quartier de Qurm et que le Musée National d'Oman dans le Vieux Mascate.

D’une superficie de 416 000 m², suffisamment spacieux pour accueillir 20 000 fidèles, ce superbe lieu de culte inauguré en 2001 reflète la force spirituelle de la nation. Sa construction, qui dura plus de six ans, fut confiée à deux cabinets d'architectes, l’un omanais (Architects International) et l’autre londonien (Quad Design), qui privilégièrent l'alliance de la modernité et de la tradition

Les limites de cet espace sacré sont matérialisées à chaque angle par un minaret, qui s'élève à environ 45 mètres de haut et s'ajoute au minaret principal, le cinquième, de 91,5 mètres de haut, en écho aux 5 piliers de l'Islam.

La salle de prière des hommes est le point fort de la visite, un endroit magistral, aussi bien par sa démesure, que par la beauté des matériaux décoratifs et des ornementations intérieures : colonnes, vitraux, arcades, boiseries précieuses, plafonds finement sculptés, motifs floraux superbes... 6 600 pratiquants à la fois peuvent se rassembler au cœur de la salle, sous un dôme immense s'élevant à cinquante mètres de haut.

Les murs sont entièrement revêtus de panneaux de marbre blanc, habillés de carreaux taillés, et ornés de motifs géométriques et floraux, ainsi que d'inscriptions calligraphiques. Les lustres sont les autres pièces maîtresses de la salle des prières des hommes. Le plus imposant se tient sous le dôme. C'est un ouvrage magistral de huit mètres de diamètre et quatorze quatorze mètres de haut. D'un poids de huit tonnes, il est illuminé de 1 122 ampoules.

Sublime passerelle de verre habillée d'arabesques vers le Royal Opera House.

Témoin majestueux de l'amour inconditionnel que feu le sultan Qaboos portait à la grande musique, la Royal Opera House, quelque 142 ans après l'ouverture de l'opéra Caire, fut inaugurée en première arabe fin 2011, par le Turandot véronais de Franco Zeffirelli avec Placido Domingo à la baguette.

D'une capacité d'environ 1 100 personnes, l'auditorium principal est équipé de magnifiques fauteuils rouges.

Les spectateurs peuvent suivre sur l'écran inséré dans le dossier devant eux la version filmée de la représentation, mais aussi, très utile, le texte du livret traduit dans la langue de leur choix.

MUSÉE BAIT AL-ZUBAIR

Les arts et traditions populaires sont à leur meilleur dans cette demeure ancienne du Cheikh Al Zubair, dignitaire local au service de 3 sultans en tant que ministre et conseiller.

Financé par ses fondateurs, la famille Al Zubair, le musée expose la collection privée d'objets omanais rassemblés par la famille pendant plusieurs siècles et qui est à ce jour considérée comme l'une des plus belles du sultanat.

Bait Al Bagh est le bâtiment principal. Autrefois, lieu de rassemblement de l'élite omanaise, il abrite désormais 6 galeries en rez-de-chaussée exposant, selon un classement thématique fluide et facile à s'approprier, des collections de bijoux, vêtements, poteries, armes et instruments de musique.

La cité royale occupe une bonne partie du Vieux Mascate, quartier historique le plus ancien de la ville avec celui de Mutrah. C'est de ce petit port de pêche originel que Mascate est devenue la cité prospère qu'elle est aujourd'hui. Les fortifications et bâtisses défensives, restaurées en 1979 à la demande du sultan Qaboos, datent du XVIe siècle, époque de la présence portugaise à Mascate.

Alam Palace

Alam Palace, l'une des résidences de Sa Majesté feu le sultan Qaboos, désormais propriété du nouveau sultan Haïtham ben Tariq, assez étonnant et de style chargé, est précédé d'une immense esplanade encadrée par de longs bâtiments avec arcades.

Alam Palace

Il ne se visite pas, mais son architecture extérieure flamboyante permet d’imaginer la somptuosité de ses espaces et décors intérieurs. De grandes colonnes or et bleu s’élancent vers le ciel, cernées par de superbes massifs de bougainvillées orange et violettes, et des brassées de roses dont une variété porte le nom de l'ancien sultan.

Le fort Al-Mirani et le palais fièrement dressées sur de petits escarpements, la citadelle ne se visitent. De la corniche, on remarque, gravés sur la falaise bordant le port, les noms de navires de passage à Mascate et qui ont laissé là leur trace. L'inscription la plus ancienne date de 1876.

Le fort Al-Mirani et le palais

Vieux souk de Muttrah.

L’entrée principale du souk donne sur la corniche, à gauche de la grande mosquée bleue quand on se dirige vers le vieux Mascate. L’artère principale du marché, entièrement couverte comme le reste des espaces, se divise très vite en deux.

De chaque côté, partent des ruelles qui regorgent de marchandises de toutes sortes. Celles qui filent vers la droite conduisent au secteur de la bijouterie et ses vitrines de colliers, bracelets, pendentifs, en argent et or massif.

SOUK DE MUTRAH

MOSQUEE MOHAMMED AL AMEEN est d'une élégance rare s'aperçoit dès que l'on entre dans Mascate par le nord. Construite sur une petite colline, elle domine une partie de la ville et se distingue par son architecture délicate particulièrement mise en valeur à la nuit tombée tombée – éclairage superbe. Entièrement en marbre, elle fut édifiée de 2008 à 2014.

MOSQUEE MOHAMMED AL AMEEN

BARKHA/NAKHAL/THAWARA/HAZM

Barka

La ville de Barka est surtout animée le matin lors du marché aux poissons de bord de mer, en face du fort et à côté du souk. Barka est aussi connue pour sa fabrique d'Halwa, cette confiserie omanaise à base d'eau de rose, de cardamome et de safran.

A une heure de route et une grosse centaine de kilomètres de Mascate, le village de Nakhal se dresse fièrement au milieu de palmeraies superbes, qui lui valent d’ailleurs son nom, dérivé de nakhell en arabe : le palmier-dattier.

Husn Al Heem (Nakhal Fort) et construit sur un piton rocheux au pied du Hajar occidental culminant là à 1 588 mètres. La citadelle a été construite bien avant l'ère islamique pour protéger les vastes plantations de dattiers.

Le sultanat d'Oman est réputé pour ses nombreux forts, mais celui de Nakhal se démarque particulièrement. C'est l'un des plus grands et des plus beaux du pays et surtout l'un des seuls à être édifié sur un promontoir rocheux de forme irrégulière.

Husn Al Heem

Arrêt à la source d'eau chaude Ayn al Thawara pour mettre les pieds dans l'eau, on y accède par une palmeraie qui laisse entrevoir le sommet des montagnes à travers les feuillages. On arrive à un falaj en provenance de la source d’eau chaude située un peu plus haut. L'eau y est tiède et les locaux l'utilisent volontiers pour se laver ou faire leurs ablutions.

Source d'eau chaude Ayn al Thawara

Visite de Bait al Ghasham (maison noble XVII-XIX) au règne de Sayyid Said Bin Sultan Al Busaidi (1791-1856), ce qui signifie que l'âge de la maison est d'environ 200 ans.

Chateau al Hazam (imposant fort militaire construit en 1711) était également un palais dans lequel vivait l’imam et il est en cela un modèle exceptionnel du style architectural islamique.

De forme carrée avec deux tours aux coins nord et sud, ses murs ont une épaisseur de 3m et son toit repose sur des colonnes sans aucun support en bois. Le château d’Al Hazm possède également une prison, une mosquée et une salle de classe religieuse. Les portes monumentales en bois sculpté sont un magnifique exemple du savoir-faire des artisans omanais. Un falaj court sous le château et fournit l’eau vitale aux nombreux dattiers et autres cultures de la région.

QURIYAT / BIMAH SINKHOLE / WADI TIWI / RAS AL JINZ / SUR

QURIYAT

Quriyat est un petit village de pêcheurs qui se trouve entre Mascate et Sur, c'est une des destinations les plus prisées par les locaux et ils sont nombreux à y posséder une résidence d'été.

Le Bimmah Sinkhole est situé à près de 500 mètres du Mont Hajar qui se traduit littéralement par "montagne de pierre". Il s'agit d'une vaste roche creuse remplie d’eau et encerclée de végétations improbables dans un décor aussi sec.

Le Bimmah Sink hole est également réputé pour ses poissons qui viennent chatouiller les orteils des nageurs promettant aux visiteurs une "fish-pédicure" naturelle !

Wadi Tiwi, la gorge aux neuf villages.

Le Wadi Tiwi fertile s'étend sur 36 km, des villages se sont installés avec des plantations luxuriantes et une route a été construite jusqu'à Mibam.

SOUR

Sour, le trésor maritime du Sultanat, Capitale de la province d’Ash Sharqiyah est une ville agréable et tranquille tournée vers la mer et où flotte un doux parfum d’antan. Rythmé par les marées et le ballet des bateaux et des boutres, le port rappelle le riche passé commercial de cette cité de pêcheurs chargée d’histoire.

Le soir la route vers Ras al Jinz (reserve naturelle depuis 1996) pour la visite aux tortues vertes.

Le sultanat est réputé pour ses vastes colonies de tortues qui, tous les ans, viennent déposer leurs œufs sur diverses plages du territoire omanais.

Il s'agit, soit de tortues vertes (la plus grande des tortues marines : jusqu'à 1,2 mètre en taille et 200 kg en poids pour un adulte), soit de tortues Hawksbill (l'une des espèces les plus petites : 80 cm maximum de long pour un poids de 50 kg).

Toutes deux peuvent déposer jusqu'à 100 œufs au cours d'une seule et même ponte

WADI BANI KHALID / DESERT DE WAHIBA

WADI BANI KHALID

Très célèbre, notamment en raison de sa beauté naturelle, Wadi Bani Khalid s’affiche comme une destination à part entière dans tout le pays d’Oman. Ce wadi est un bassin naturel qui baigne dans un décor désertique montagneux impressionnant. Il comprend des roches uniques, de magnifiques piscines chaudes aux couleurs bleu clair favorables à la baignade.

Dans la province d'Al Sharqiya, à 220 km de Mascate et son aéroport, la ville d'Al Wasil, située à 11 km des pistes, est la porte d'entrée du désert du Wahiba Sands.

Ville d'Al Wasil

Habité par 3 000 bédouins, 1 500 dromadaires et 15 000 chèvres, de désert couvre un territoire de 200 km du nord au sud et 80 km d'est en ouest

DESERT DE WAHIBA / AL MANZIFAT / FORT DE BAHLA/JABRIN/ NIZWA

Desert de Wahiba

Un désert de sable qui vient flirter avec la mer, un nom qui est celui de la tribu (les Wahiba, appellation d’usage longtemps donné aux Sharqiya Sands) qui le peuplait, une enclave de poche (150 km de long sur 90 km de large) qui a tout d’une grande : des mirages, des dunes magistrales (certaines atteignent plus de 100 mètres de haut), des immensités sans ligne d’horizon.

Un océan de couleurs aussi, qui donne plutôt dans l’ocre et les dégradés d’orange, et que la luminosité du soleil se plaît à faire varier.

La découverte des Sharqiya Sands est aussi l’occasion d’une incursion en terre bédouine qui permet d’appréhender la culture et le mode de vie actuel des peuplades initialement nomades et désormais semi-sédentaires.

Les nouveaux Bédouins vivent dans des maisons en dur aux portes du désert ou dans des campements échafaudés avec de grands pans de toile, des morceaux de bois et du grillage. De gros 4x4 sont garés à proximité et les antennes paraboliques sont fréquentes.

AL HAMRA / JEBEL SHAMS / MISFAT / NIZWA

Al Mudhaibi est une ville située au Nord-Est du pays, dans la région Ash Sharqiyah. Elle a conservé un patrimoine architectural digne d'intérêt.

Al Mudhaibia
Le village en ruine d'Al-Manzifat

Al-Manzifat est une cité ancienne, entourée d’un mur défensif. Même s’il n’en reste que des ruines, celles-ci ont encore fière allure et conservent quelques semblants de très belles voûtes décorées. Les ruelles étroites mettent en valeur l'architecture traditionnelle où il fallait se protéger contre les razzias et les guerres tribales que le pays a connues au Moyen Age.

Le fort de Bahla est le plus ancien d’Oman, bâti durant la période préislamique. A cette époque, la tribu des Bani Nabhan domine la région centrale d’Oman et fait de Bahla la capitale du pays du XIIème au XVème siècle. Construit en terre sur un soubassement en pierre, il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

C’est le plus grand fort d’Oman, avec ses 3 tours hautes de 5 niveaux, 3 bâtiments habitables, des mosquées et des puits, des pièces cachées et des passages secrets. Tous les bâtiments du fort de Bahla ont été conçus et ordonnés pour bénéficier de l’alimentation en eau par les falajs.

A 45km de Nizwa, le château de Jabrin est un véritable chef-d’œuvre de l’architecture omanaise avec ses ornements riches et colorés.

Château de Jabrin

Bâti pour l’imam Bilarab au XVIIème siècle, ce palais résidentiel est cerné d’épais remparts. A son apogée, il accueillait plus de 300 membres de la famille de l’imam et serviteurs.

Le château de Jabrin arbore des plafonds peints et des murs décorés d’arabesques, de superbes fresques et des magnifiques moucharabiehs en bois.

Si les quartiers d’habitation sont chichement meublés, la salle à manger, la cuisine, l’école (la première d’Oman au XVIIème siècle), la prison et les majlis représentent un fleuron de l’architecture locale.

Entièrement restauré à la fin du XXème siècle, le château de Jabrin est l’un des mieux préservés du sultanat, un vrai trésor d’histoire et d’architecture.

NIZWA / BIRKAT AL MAUZ / LE JEBEL SHAMS

NIZWA

Historiquement, Nizwa a toujours été le fief des poètes, des intellectuels et des guides religieux. En ce sens, elle bénéficie d'une place spéciale dans le cœur des Omanais, qui y voient une cité glorieuse, ayant joué un rôle majeur dans les progrès de la civilisation du pays.

Capitale du sultanat aux VIe et VIIe siècles, elle fut l'une des premières villes à se convertir à l'islam, comme en témoignent les mosquées Shawadinah et Sa'al, deux des plus anciennes du monde musulman, édifiées respectivement en 623 et 629. Par la suite, du milieu du VIIIe siècle au milieu du XIIe siècle, Nizwa fut la capitale successive de plusieurs imams.Capitale du sultanat aux VIe et VIIe siècles, elle fut l'une des premières villes à se convertir à l'islam, comme en témoignent les mosquées Shawadinah et Sa'al, deux des plus anciennes du monde musulman, édifiées respectivement en 623 et 629.

Construit vers la fin du XVIIème siècle, le fort de Nizwa se distingue par son imposante tour haute de 24m qui domine la ville.

Depuis le chemin de ronde du fort de Nizwa, la vue donne sur la palmeraie, sur la superbe coupole de la mosquée et s’étend sur les premiers contreforts du Jabal Akhdar (la montagne verte).

Considéré comme un véritable joyau architectural, le fort de Nizwa récemment restauré accueille des expositions permettant de retracer une partie de l’histoire de la région.

À Nizwa, une fois par semaine sonne l’heure du marché aux bestiaux, une tradition unique au Moyen-Orient.

Au centre de la place, assis en cercle, une pléiade d'acheteurs potentiels regardent défiler les vendeurs, qui promènent le bétail à la longe, en attendant d'être accostés.

Tout se passe très vite et il faut exercer son oeil de néophyte pour tâcher de comprendre le rituel de la négociation : un acheteur intéressé demande le prix de la bête au passage du vendeur et attend parfois plusieurs tours avant d'entamer une tractation, toujours assez rapide et accompagnée d'une vérification de la bonne vitalité de l'animal (état des dents, du ventre, des pattes).

Bourdonnement des conversations commerciales, alpagage, marchandages, dans l'odeur du bétail et les couleurs de l'Orient.

Chaque bout de place est une scène de vie, quasiment un tableau : vieux nomades aux regards sans teint, hommes en costumes traditionnels les mains posées sur des cannes, rares bédouines aux visages protégées d'une burqa. Le sultanat profond et traditionnel : le spectacle de la vraie vie, une plongée culturelle dans un pan du quotidien au milieu de la poussière soulevée par les sabots des bêtes.

Le fort de l’ancienne capitale du pays cache entre ses remparts l’un des souks les plus importants du pays. Récemment rénové, le souk de Nizwa a su conserver son charme traditionnel. Il est agréable de se promener au fil des étals de poteries, d’objets traditionnels et de produits frais.

Le Souk

Le vendredi matin, tandis que le marché aux bestiaux bat son plein, sur une placette, au pied des remparts du fort de Nizwa, se tient un marché aux armes d'occasion. Bien sûr, on y voit des khandjars, ces poignards au fourreau argenté que tout Omanais possède. Mais ici, ce sont les armes à feu qui intéressent les chasseurs et les tractations vont bon train. Toutes sortes de modèles passent de main en main, avec sérieux et expertise.

Visite de Al-Hamra (« la rouge »).

Al-Hamra

Nichée dans une oasis luxuriante au pied du Jebel Akhdar, cette petite bourgade est unique dans le paysage omanais.

Le village abrite aussi un lieu des plus surprenants : cachée dans la partie ancienne du village, Bayt El Safa est en fait une ancienne maison omanaise restaurée et transformée en véritable musée vivant.

Accueilli par des femmes de la localité, vous voilà conduit à l’intérieur pour découvrir en détail la vie quotidienne des habitants dans l’ancien temps. De la fabrication du pain au tissage, en passant par la torréfaction du café, et la préparation d’onguents selon des recettes transmises de mères en filles, vous appréciez la mise en scène frappante de réalisme et en apprenez plus sur les traditions du pays.

Misfat Al Abreeyn

Misfat Al Abreeyn

Misfat Al Abreeyn, situé dans la même région que le grand canyon ou Djebel Shams, se tient à flanc de coteaux, à 1000 m d’altitude. Sur un flanc, l’ancien village fait face au nouveau, là où vivent maintenant les gens, sur l’autre flanc.

L’aflaj fonctionne très bien et certains recoins permettent de s’y laver. Ce sont les petits abris gris, il y a des coins pour les hommes et d’autres pour les femmes.

Une petite balade permet de faire le tour de ce village en empruntant les jardins et en longeant la palmeraie. Les ruelles sont étroites, et les portes très photogéniques.

Le jebel Shams (جبل شمس en arabe) est le point culminant des Monts Hajar mais aussi du Sultanat d’Oman. Son altitude est de 3009 mètres. Son nom signifie la montagne du soleil. Jebel signifiant montagne et shams voulant dire soleil en arabe.

Pour être tout à fait précis, elle possède 2 sommets. Le plus haut est celui qui se trouve le plus au nord. C’est une base militaire et on ne peut y accéder. La partie qui se visite est le sommet le plus au sud. Son altitude est de 2997 mètres.

Le jebel Shams dominant largement les autres montagnes environnantes des Monts Hajar, on peut y voir des paysages impressionnants ! C’est la raison pour laquelle on lui attribué le surnom de Grand Canyon d’Arabie ou encore Grand Canyon d’Oman.

Birkat Al Mawz

Birkat Al Mawz: La particularité du falaj de Birkat al Mawz, au même titre que quatre autres aflaj omanais, est d'être classé sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, dejeuner dans la palmerai de Birkat Al Mawz

Aflaj est le pluriel du mot falaj et signifie « diviser en parts » en arabe. Ce système d’irrigation typiquement omanais a été inventé il y a 4 500 ans, pour répartir l’eau de façon la plus équitable possible entre les habitants. Les ruines les plus anciennes retrouvées sur le territoire datent de 500 apr. J.-C.

Le principe est assez simple : l’eau circule par gravité sur des dizaines de kilomètres depuis les sources souterraines jusqu'aux maisons et aux terrains cultivés. Autrefois, chaque falaj comportait des tours de guet pour le protéger, mais aussi des mosquées et d'autres édifices.

Installé au pied de la montagne, la village de Ghul est considéré comme l'un des sites les plus prestigieux d'Oman. Le village abandonné abrite encore de belles maisons entourées de palmeraies. Il est parfaitement intégré au paysage et se confond par endroits avec la roche. De ce village part le wadi Ghul. Après quelques kilomètres, les falaises se rapprochent et il faut continuer l'aventure à pied

village de Ghul