Célébré le Vendredi Saint au Saint-Sépulcre, l'office des funérailles du Christ s’inscrit dans la droite ligne des représentations du Moyen Age, inspirées de la Passion du Christ et appelées Mystère.
C’est à la même époque que, selon la tradition, saint François d’Assise créa la crèche de Noël. Mais si l’Enfant de la crèche prête (peu) à la polémique, un Christ sanguinolent et articulé interroge davantage.
Le risque en « donnant corps » par le mime à ces instants de la Passion, c’est de vénérer le mort davantage que le mémorial de la mort, qui ne va pas sans la résurrection.
C’est bien cela qui fait la révolution et toute l’espérance de la foi. En son Fils, Dieu a connu la mort pour en triompher. "Si le Christ n’est pas ressuscité vaine est notre foi" (1 Corinthiens 15, 17).
Durant cette représentation, nous nous souvenons en écoutant le Christ nous dire à l’oreille :"Ô hommes sans intelligence, et dont le coeur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît pour entrer dans sa Gloire."
Textes et photos : Marie-Armelle Beaulieau / Réalisation : Cécile Lemoine
Credits:
MAB/CTS