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LE FOCUS : OUVERTURE DE L'ECOLE SIMONE- VEIL Zoom sur un article du Columérin, le magazine d'information de la Ville de Colomiers

L’école Simone-Veil bien installée dans ses murs !

La nouvelle école élémentaire du quartier des Marots a accueilli ses élèves, équipes enseignantes et d’animation, agents d’entretien et de restauration, début novembre 2021. Ce lieu d’éducation, avec son architecture originale, sa conception et son ambition éducative, a bénéficié des meilleurs aménagements et d’une démarche participative inédite pour favoriser les enseignements et l’épanouissement des enfants.

Il reste des ajustements à réaliser et des cartons à déballer, mais la nouvelle école élémentaire a déjà trouvé ses marques. Pour l’instant, 254 élèves jusque-là accueillis dans les anciens locaux de l’école Paul-Bert y sont désormais scolarisés, dans 10 classes. « On pourrait atteindre 15 classes et environ 400 élèves », indique la directrice de l’école, Valérie Chevalier.

Confort partout

L’établissement scolaire, de 6 000 m2, se remarque immédiatement avec sa forme en arc-de-cercle et le portait de Simone Veil. Il donne sur la place d’un côté, et s’ouvre à l’opposé sur le parc des Marots et ses arbres depuis la cour de récréation et son plateau multisports.

Dès l’entrée, on peut trouver le bureau de la direction et les salles de l’Alae. Tous les espaces partagés se trouvent en rez-de-chaussée, que ce soit la salle polyvalente, la salle des enseignants et des animateurs, la future bibliothèque, l’infirmerie, la salle de restauration et les bureaux d’English 31.

« Les classes sont à l’étage, ce qui est très bien : les élèves sont moins gênés pour travailler, avec les allées et venues de l’extérieur », se félicite Isabelle Hamadouche, représentante des parents d’élèves de l’école. Dans chaque salle, le confort acoustique et visuel est apprécié de tous : « Nos enfants ont vite ressenti le côté moins bruyant, qui fatigue beaucoup d’habitude », indique Ludovic Lefèvre, autre représentant des parents d’élèves dont le fils est en CM2. « Nous avons des classes apaisées », reconnaît la directrice, Valérie Chevalier.

À l’extérieur, la part belle a été donnée à la nature et à un aménagement qui respecte les rythmes des enfants.

« Avec l’école Simone-Veil achevée, ce sont 70 % des petits Columérins qui sont maintenant accueillis au sein d’une école neuve construite ou rénovée par la ville »,

Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-Présidente de Toulouse Métropole.

Une ambition

« L’école Simone-Veil est un aboutissement : nous achevons notre refonte de l’implantation des établissements scolaires primaires sur la Ville, avec l’ambition d’offrir un meilleur accueil scolaire et péri-scolaire aux enfants comme aux adultes. Ici, les locaux et les espaces extérieurs proposés permettent à chacun de s’épanouir. Profiter d’un cadre scolaire bienveillant est essentiel pour bien apprendre et grandir harmonieusement »

se réjouit Catherine Clouscard-Martinato, adjointe au Maire déléguée à l’éducation, à la parentalité et à l’accueil de loisirs éducatif.

L’école, en prenant le nom de Simone Veil, propose « une approche forte de la citoyenneté grâce au parcours remarquable de cette grande dame, rappelé aux élèves. Les ateliers menés avec le Mémorial de la Shoah participent à cette éducation citoyenne »

3 questions à VALÉRIE CHEVALIER, Directrice de l'école

1. Quel est le ressenti général, quelques semaines après l’installation ?

Nous passons d’un bâtiment des années 60 à ces locaux très beaux et ergonomiques. Le confort est déjà très apprécié. Mais le bâtiment n’explique pas tout : « l’installation avant l’installation » a été importante. Elèves et enseignants ont été acteurs grâce aux projets participatifs, comme « Je participe à la construction de mon école ». Les élèves de CP ont créé des signalétiques, des personnages avec des artistes, sur lesquels les autres élèves de l’école ont pu écrire. Les artistes ont créé et imprimé un jeu de cartes à partir des créations des élèves, que tous ont reçu. Cela donne une âme au lieu.

2. Comment les espaces et les temps de vie s’organisent-ils ?

Grâce à la configuration choisie, le scolaire et l’extra-scolaire sont bien séparés mais proches et dans le même bâtiment. Ce changement permet une relation fluide et une communication facilitée. L’autre projet participatif, « Dessine-moi ta cour », a permis aux élèves de faire entendre leurs besoins sur cet espace si important de leur vie quotidienne. Architecte et service des espaces verts se sont adaptés en imaginant une zone créative pour dessiner au sol, une zone de repos avec une agora ou encore un jardin pédagogique pour le lien à la nature.

3. Au niveau pédagogique, que permettent les équipements ?

La section internationale anglais dispose de deux salles. Mais l’école profite aussi du dispositif Emile, pour « enseignement d’une matière intégrée et langue étrangère » : tous les élèves sont concernés. La salle des arts et sciences permet de mener de jolis projets comme les prototypes de cabanes ou encore « Élève ton blob », une expérience éducative menée avec le Cnes et Thomas Pesquet. Quant à la bibliothèque, le projet est à construire en tenant compte de la présence du Pavillon blanc Henri-Molina sur notre territoire.

Collectif

Pour que chacun s’approprie les locaux, deux projets participatifs ont été menés. Enseignants, animateurs et élèves s’y sont impliqués, aux côtés de la Mairie :

  • « Je participe à la construction de mon école » a permis de s’imaginer dans l’école avant de s’y installer, grâce à des personnages et signalétiques créés par les écoliers – les veilleurs et veilleuses aidés par des artistes. Puis les salles et couloirs ont été décorés avec.
  • « Dessine-moi ta cour », a laissé les élèves libres de créer leur cour de récréation idéale. Avec l’aide du CAUE (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement), leurs envies ont été transmises à l’architecte et au service des espaces verts. « Ils ont amené beaucoup d’idées, la plupart retenues. Ils en ont tiré une grande fierté », se rappelle Ludovic Lefèvre.

L’aménagement comprend notamment des espaces pour grimper (mur d’escalade), se reposer (agora au centre), dessiner au sol, courir (city stade) ou être dans la nature (petit bois et jardin pédagogique).

Le saviez-vous ?

Habitants, riverains, commerçants, Comité de quartier En Jacca-Marots et Comité citoyen ont été associés pour co-définir la manière dont l’école serait implantée, à l’occasion d’une concertation. L’ensemble du square a été rénové et le terrain multisports de l’école est désormais utilisable par les habitants, hors temps scolaire, les week-ends et durant les vacances scolaires, de 8h à 21h.

do you speak english?

À l’école Simone-Veil oui !

L’école accueille la section internationale britannique, une première en école élémentaire avec un parcours spécifique jusqu’au lycée, dans l’académie de Toulouse. 60 élèves y sont inscrits et des enseignants certifiés de l’association English 31 assurent les cours. « Tous les élèves croisent les enseignants d’English 31 dans les couloirs ou dans certains cours, et ne leur parlent qu’en anglais. C’est une ouverture au monde au quotidien », pointe Isabelle Hamadouche. Son fils de CP sait déjà compter jusqu’à 10 et encourager ses camarades en anglais : « Il a appris ça en cours de sport, comme si de rien n’était. » Constat partagé pour Ludovic Lefèvre : « Mon fils trouvait l’anglais fastidieux. Depuis la rentrée, je sens le changement, c’est devenu plus naturel en le banalisant. »

Credits:

Inclut une image créée par Shirley810 - "souvenirs england united kingdom"