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L'INFO HEBDO Jeudi 17 Février 2022

HEU - REUX !

C’est le sentiment que Frédéric Oudéa aura tenté de partager dans sa communication interne liée aux résultats 2021. Comme cette dernière ne mettait en avant que les excellents résultats et l’avalanche de dividendes prévue en 2022 (plus de 2 milliards), alors qu’en interne les dents grinçaient après la NAO n’aboutissant qu’à une augmentation de 0,7% pour une partie des salariés (soit bien en-deçà de l’inflation et qui au final ne devrait pas dépasser 0,3% d’augmentation de la masse salariale), une autre communication a rapidement mis en avant la hausse mécanique de la participation-intéressement (P+i).

Nouvelle maladresse, les exemples donnés dans le mail excluent 60% des femmes et 100% des TMB. Des esprits chagrins regretteront que même après cette augmentation, la P+i sera encore très inférieure aux standards du secteur. En attendant le PMAS prévu en juin et alors que se profilent les prochaines annonces (variables et rémunération fixe), l’assemblée générale des actionnaires mettra à nouveau en lumière le décalage de rémunération entre les salariés et les dirigeants - sujet ô combien d’actualité ! - et nous sommes étonnés de constater que, seul l’administrateur salarié présenté par la CGT s’est opposé lors du CA aux petits cadeaux entre happy few (augmentation des dirigeants, jetons de présence, rachats d’actions) tandis que le régime sec perdure pour les salariés lambda.

POUR QUELQUES METRES DE PLUS

L’accord télétravail aura bientôt un an, même si la crise sanitaire a retardé sa mise en œuvre dans les centraux tandis que les difficultés techniques ont ralenti son déploiement dans le réseau là où cela aurait été possible.

Et maintenant que le virus devrait permettre le retour à la normale, se posent les questions pratiques reléguées au second plan. La philosophie de l’accord avait laissé l’organisation à la main de chaque BU/SU, via un échange entre le salarié et son manager.

Un an plus tard, et même si la crise sanitaire a biaisé la mise en œuvre, force est de constater que les locaux sont assez déserts le lundi et le vendredi, fluides le mercredi, et souvent surpeuplés le mardi (voire le jeudi). Il y a certes la question de la fréquentation en période de difficultés sanitaires, mais il faut aussi réinventer l’organisation collective. La pérennité et la stabilité de la qualité de prestation de la restauration collective deviennent également plus difficiles à assurer. Sans lissage de la fréquentation des locaux, tous ces points seront très problématiques. Et pour y parvenir, il faudrait réfléchir à des incitations et non pas à des injonctions ou obligations car l’accord repose sur le volontariat. Par ailleurs, nous sommes très préoccupés par les projets de certaines directions qui programment des densifications immobilières pouvant atteindre un rapport de 0,6 poste de travail par salarié, soit quasi la moitié des pratiques antérieures.

Chacun mesure les économies attendues, mais peut aussi anticiper les difficultés pour se retrouver en équipe les jours d’affluence ou de problèmes techniques… N’hésitez pas à partager avec nous, les difficultés que vous pourriez rencontrer. Une commission de suivi devrait traiter ces difficultés prochainement.

PROJET EMPLOI - RAPPEL

Il vous reste jusqu’au vendredi 18 février (au soir) pour participer (sur notre site) à notre consultation sur la signature – ou pas – du projet d’«accord emploi» encadrant la fusion SG CDN et les 3700 suppressions de postes qu’elle va provoquer. En parallèle, le cabinet d’expertise Secafi a remis aux élus du CSEC son rapport sur le modèle opérationnel et relationnel prévu pour la « nouvelle banque ». Après analyse, les élus du CSEC seront consultés le 25 février.

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