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Depuis notre hébergement, heureusement, au-dessus de la mer de nuages l’on pourrait se croire chez nous entre le lac de Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. Nous nous sommes détournées du chemin de 4 km pour pouvoir aller dormir là, quel bon choix. Et ce matin le propriétaire nous conduit, façon Fangio, dans sa grosse Mercedes, à l’intersection du chemin. Les éoliennes, immobiles sont en pleine lumière.
. . . ciel bleu en face, la journée sera belle
Valentine n’est pas seulement la reine du système D mais aussi l’œil-de-lynx des trèfles à quatre feuilles. Ce n’est pas le premier qu’elle déniche au bord du chemein. C’est jour de chance!
Au point de vue sur le vaste lac de barrage de Fervenza, à mi-côte d’une longue et raide montée nous sommes dépassés par un couple dont le monsieur est non-voyant. Ils sont partis de chez eux à La Rochelle pour ces 1500 km jusque Fisterra. Chapeau! Mais Madame sera contente de rentrer au logis, a-t’elle dit, après avoir été la guide durant tous ces kilomètres.
Et les pensées toujours rigolotes et si bien observées, surtout celle de droite!
À Maroñas, une vache “didactique“ pour s’essayer à la traite. Puis tout à coup, je me rends compte qu’entre le point de vue et la vache j’ai perdu ma pèlerine. La côte (2km) est raide pour faire le chemin en sens inverse. Doris propose de boire un “Champagne noir“ en attendant les prochains marcheurs, qui, inévitablement ont dû voir cet objet perdu. Mais après 20 minutes toujours personne, nobody, nada, niente, niemand, وَلُ
On allait partir quand un jeune couple apparaît, avec coincée dans le sac, mon précieux manteau, surtout que la pluie est annoncée pour demain. Ils sont italiens, grazie mille, quelle chance! On peut se remettre en route. Dernier cimetière puis une route interminable jusqu’à notre gîte.