Ci-dessus: marrakech, au-dessus des nuages, Les Alpes.
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Pour la 55e fois au Maroc…
Je pourrais qualifier ce 55ème voyage de pèlerinage, car excepté Valentine et moi (trek des marabouts en mars 2022), ni Catherine ni Evy n’étaient revenues au Maroc depuis février 2020, in extremis avant la longue fermeture de ce pays, vous imaginez bien pourquoi !! Nous renouons donc avec le traditionnel voyage de janvier/février, mais, cette année, avec un quatuor insolite : Valentine remplaçant Sifrine, indispensable à Inès/Pulcinella née le 12 décembre.
Insolite aussi l’heure du départ en milieu de journée, étant plutôt habituées à nous lever à 3 h du matin pour le premier vol de la journée. C’est bien agréable tout de même. Au soleil de Neuchâtel sur le quai 3, nous ne sommes que deux, Evy et Valentine nous rejoignent à Morges. Catherine est déjà toute électrisée !!
Les traditions perdurent, Campari pour les jus-d’oranges-obligés et Martini-comme-en-Espagne. Nous sommes parées pour les apéritifs futurs. Mais où allons-nous caser cela. Nous n’avons pas voulu acheter un sac, mais finalement c’était une erreur. Retour à la caisse pour nous entendre dire que l’on ne peut acheter un sac sans autre chose. Catherine a parlementé sec et finalement est sortie avec un sac offert. Ils devaient vouloir s’en débarrasser !! De Catherine, pas du sac bien sûr !
Ça bouchonne, mais “ finalmente “ le vol Swiss LX2200 part on time.
Pour passer le temps, puisque le Jass s’avère impossible selon cette disposition en ligne, nous dégustons blanc vaudois et champagne genevois. Dans de vrais verres, mazette !
L’accueil au riad n’est plus ce qu’il était, patio dans la pénombre, pas de petits gâteaux pour accompagner le thé, le petit bassin sans eau ni pétales de fleurs…
Vite vite, l’on dépose nos bagages et fissa chez nos amis les barbus du bureau de change, nous avions peur que ce soit fermé. Mais non ouvert jusque 22 h. Puis direction Oscar Progrès, où l’on n’est jamais déçu. Incontournable tajine kefta !
Retour au riad en traversant la place à la recherche d’olives chez notre fournisseur préféré, hélas tout est fermé à cette heure tardive. L’Argana nouveau, tel un paquebot surplombant la marée humaine, illumine la nuit.
L’avantage de rentrer tardivement c’est que l’on peut contempler les nouvelles portes des boutiques, que l’on pense toutes pareilles, mais que nenni. Des travaillées, des grandes, des basses… de la diversité dans cette uniformité voulue par l’Etat. Nous n’aimions pas cela au début mais ce n’est pas si vilain en définitive.
carine ado00000re les phares...
À marrakech, hélas, je n’en ai pas encore repérés !
Credits:
©Dominique Wacker-Cao