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Du héros aux (z)héros qu’est-ce qu’un héros ?

OBJECTIFS

Construire la figure d’un héros/d’une héroïne.

Aborder la littérature médiévale

Analyser les composants de la phrase

Conjuguer et employer les temps composés

Connaître l’origine des mots

étudier et utiliser le discours direct

1. TROIE

Environ 2000 avant avant J.-C., un peuple indo-européen se répand dans tout le Péloponnèse : les Achéens. Ils fondent un puissant empire dont la capitale est Mycènes. Cette civilisation prospère jusqu’au XIIe siècle av. J.-C. A cette époque règne le légendaire roi Agamemnon. Mais de l’autre côté de la Méditerrannée, une riche cité, Troie, menace la puissance mycénienne. La rivalité entre les deux villes va donner lieu à une guerre sans merci, à l’issue de laquelle troie sera complétement détruite. C’est en 1870, qu’un archéologue allemand découvre le site d’Hissarlik en Turquie, ville qu’il identifie comme étant la légendaire ville de Troie.

D’après la légende, la guerre de Troie aurait une autre origine. Pâris aurait enlevé la belle Hélène.

Q1. A quelle époque a-t-on découvert les ruines de Troie ?

II. UN AÈDE NOMMÉ HOMÈRE

Homère, qui raconte l’histoire de la guerre de Troie, a vécu au VIIIe siècle av. J.-C. Ces poèmes, l’Iliade et l’Odyssée ont longtemps été transmis oralement avant d’être mis par écrit au Vie siècle av. J.-C.

Q2. Quand a vécu homère ?

Q.3. Quand ont été rédigés L’Iliade et l’Odyssée ?

Q. 4Quand a eu lieu la guerre de Troie ?

III. UN HÉROS NOMMÉ ULYSSE

Roi d’Ithaque, Ulysse est un guerrier valeureux. Il a fait la guerre pendant 10 ans à Troie et il a mis 10 à rentrer chez lui.

Q5. Qui est Ulysse ?

Lecture 1 : Énée ou la mission du héros épique

Problématique : Quelles sont les caractéristiques d’un héros d’épopée ?

a) Enée, un héros ?

On peut observer tout d’abord que le personnage d’Énée est courageux. Il souhaite repartir au combat alors que tout est perdu. De plus, il est doué d’empathie car il est prêt à tout pour sauver sa famille et prend son père sur ses épaules.

b) Enée, un héros choisi par les Dieux ?

Il se passe un prodige dans le texte : « en haut de la tête d’Ascagne, un léger halo (répandre) sa lumière et le délicat contact inoffensif de la flamme lui léche(r) les cheveux et s'anime(r) autour de son front. »

Ce prodige effraie d’abord toute la famille qui est «épouvantés», car elle craint pour la vie d’Ascagne.

Mais Anchise est « plein de joie », car il y voit un signe de Jupiter. La flamme est en effet « inoffensive » : Ascagne est placé sous la protection divine. Cela signifie qu’Ascagne est désigné par Jupiter pour assurer la continuité de la famille. Malgré la peur, Anchise ne s’y trompe pas puisque ce prodige le décide à suivre son fils. Le dieu répond favorablement à la prière d’Anchise en lui envoyant ce signe favorable qui décide le vieil homme à fuir avec son fils et sa famille. Énée pensait devoir sauver Troie en combattant. Mais Jupiter lui donne la mission de sauver sa famille, sa lignée, ce qui permettra la naissance d’une nouvelle Troie, Rome.

c) Enée, héros d’une épopée ?

Ce passage est déterminant pour la suite des aventures d’Énée. Il accepte son destin et quitte la ville de Troie. La première partie du texte est plongée dans une atmosphère surnaturelle grâce au récit du prodige, puis l’atmosphère est plus solennelle et pathétique grâce au discours d’Enée.

Conclusion : Un héros d’épopée antique est un homme courageux, pieux, patriote et plein de ressources.

Le texte nous propose d’étudier un héros en construction. Perceval n’est pas encore chevalier mais on constate qu’il a des prédispositions pour l’être. Il suit avec attention les démonstrations de son maître (« en notant le moindre détail ») et il se montre très investi dans ses apprentissages (« c’est mon plus cher désir »).

Perceval est ainsi adoubé à la fin du texte. Il devra suivre ses devoirs.

faire preuve de magnanimité (=> bonté) et de clémence (=> bienveillance) avec un ennemi vaincu qui implore sa grâce.

se montrer prudent et discret quand on parle.

aider son prochain.

« prier Dieu » et se comporter en « fidèle chrétien ».

Lecture 3 : Yvain, un modèle de chevalier

Problématique : dans quelle mesure le texte met-il en avant les valeurs chevaleresques et notamment le courage du chevalier Yvain ?

Ce texte évoque une prouesse : celle d’un chevalier qui veut « venger la honte de son cousin » et qui n’hésite pas pour cela a « rencontré bien des embûches en franchissant des contrées sauvages et hostiles ».

Yvain décide de se mettre dans une situation périlleuse. D’une part il affronte une violente tempête, d’autre part il combat le gardien de la fontaine.

L’extrême violence de la représentation du combat suggère que les deux chevaliers livrent un duel hors du commun et qu’ils accomplissent donc des actions héroïques, des prouesses.

Dans cet extrait, on constate que le héros se définit par son courage et son abnégation. Il n’hésite pas franchir de terribles épreuves pour laver l’honneur de son cousin.

Lecture 4 : la parodie

Titre de la séance : Étude de la parodie dans le roman de chevalerie avec l'étude de "Dies Irae" de Kaamelott.

Objectif :

- explorer un aspect particulièrement intéressant du roman de chevalerie : la parodie.

- utilisation de la parodie dans le célèbre livre "Kaamelott"

- étudier un exemple emblématique de cette parodie : extrait "Dies Irae".

I. Qu'est-ce que la parodie ?

La parodie est une forme d'imitation ou de pastiche qui se moque ou tourne en dérision une œuvre originale ou un genre spécifique. Elle utilise souvent l'humour pour créer une satire et critiquer certains aspects de l'œuvre parodiée.

II. Le roman de chevalerie et la parodie

Le roman de chevalerie est un genre littéraire qui a connu son apogée au Moyen Âge. Il met en scène des chevaliers, des quêtes héroïques et des valeurs chevaleresques. Cependant, malgré son sérieux et sa grandeur, ce genre a également été la cible de parodies au fil du temps.

III. "Kaamelott" : une parodie du roman de chevalerie

"Kaamelott" est une série télévisée française créée par Alexandre Astier. Elle se déroule dans un univers médiéval et met en scène le roi Arthur et ses chevaliers de la Table Ronde. La série utilise habilement la parodie pour déconstruire les codes et les clichés du roman de chevalerie.

IV. L'étude de "Dies Irae"

Nous avons pu constater que l'extrait étudié parodie le genre du roman de chevalerie et notamment le registre épique. Nous avons pu mettre met en lumière les absurdités et les contradictions de certains personnages traditionnels du roman de chevalerie. Nous avons examiné les paroles des personnages, analysé ses éléments comiques et nous avons vu comment il se moque des conventions du genre.

Conclusion :

La parodie est un outil puissant pour critiquer et se moquer d'un genre littéraire établi, comme le roman de chevalerie. À travers l'étude de "Dies Irae" de "Kaamelott", nous avons pu voir comment la série utilise la parodie pour déconstruire les clichés et les idées préconçues de ce genre. Cette analyse nous permet de mieux comprendre les mécanismes de la parodie et d'apprécier la créativité avec laquelle "Kaamelott" se moque des conventions du roman de chevalerie.

L'ORIGINE DES MOTS

Credits:

Inclut une image créée par Dziurek - "Knights fight during the tournament "