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Maroc*56 > J5 Vendredi 3 mars 2023 : oujda > bouarfa

Ci-dessus : après ayn bani mathar, les vestiges de l’ancienne voie ferrée oujda à bouarfa.

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Pour la 56e fois au Maroc…

Une progression toujours plein Sud le long de la ligne oujda > bouarfa. Mais avec quand même un détour vers l’Est, pour suivre la ligne et découvrir la gare de la Société Zellidja. Hélas splendeurs passées dont il ne reste plus que de bien tristes vestiges. Beaucoup de kilomètres dans ces paysages si vastes aux couleurs ocres et bleu du ciel.

oujda > bouarfa, 335 km.

À oujda, le splendide riad adahab, meublé avec beaucoup de goût, un personnel aux petits soins, une magnifique adresse. Et surtout de bonnes lectures… voir l’ouvrage de la bibliothèque… il est vraiment partout… Napoleon bien sûr !

Et son incroyable verrière.
Dans les campagnes verdoyantes et bien irriguées par de nombreuses seguias.

Cimetière d’oued haymar, que vais-je découvrir derrière ces grilles ?

Instants nostalgiques tout au long de la voie mythique, 305 km d’oujda à bouarfa. Ligne construite à la fin des années 1925. Ces convois desservaient les zones minières de oued haymar, tiouli, ayn bani mathar, tandrara et bouarfa. Afin de ramener les minerais vers oujda et transporter des militaires.

Pour un prochain voyage !

Avant oued haymar, vers l’Est…
… et vers l’Ouest.
Un train peut en cacher un autre… pas de risque ici, il n’y a qu’une voie !
Centre d’oued haymar.
La gare de ayn bani mathar.
Comme un air de far west.
Quand il faut croiser une piste.
La gare de bouarfa “ à l’arrache “.

Au bord de l’oued isly, pique-nique cote 1150… comme la bouteille d’eau offerte par Swiss à notre retour le 13 février et revenue fissa. Un breuvage qui profite !

Extraction de gravier pour la piste.

Oued haymar, les voies menant à la zone d’exploitation de la fonderie de plomb de la Société Zellidja. Complètement abandonnée depuis plus de 30 ans.

Aux beaux jours de cette bourgade abou bkir/zellidja, le café l’était florissant, le cinéma actif et les ouvriers prospères. À ce jour ils essaient de vendre aux rares touristes des minéraux arrachés au sous-sol. Village typique formé autour d’une industrie.

Dans la salle de l’auberge, les souvenirs jaunissent : ceux du fondateur Jean Walter, des fiches des ouvriers - dont un Goffinet, clin d’œil à Lydia - et de l’oncle de fatima. Une vie de labeur anéantie.

En compagnie de fatima et badia, responsables de ce programme coopératif : visite de la boulangerie qui fabrique et distribue chaque jour du pain aux pauvres de la commune. Partenariat Allemagne - Maroc, depuis 5 ans, une personne allemande ayant passé quelques mois ici afin d’instruire les bénévoles.

La gare de ayn bani mathar, elle aussi a connu des jours meilleurs. La salle d’attente est murée et sert de poubelle. Quel dommage que le Maroc ne cultive pas son passé et ses bâtiments rappelant toute une frange de son histoire.

Mirages…

Sur la route, fin du trajet dans des paysages grandioses, plateau oscillant toujours vers 1200 m, ciels tourmentés, éclaircies, mais cela finira par une pluie torrrentielle juste à l’arrivée à bouarfa. Demain le “ beau menacera “ c’est certain !

Et des marabouts bien sûr…

oujda, cimetiere sidi mouktar, et ses quatre marabouts. Où j’ai eu droit à une lecture privée d’une sourate du Coran… si je n’ai pas la baraka après cela, merci zakaria.

Sidi boulnouar, sidi boulnouar.

Oued al heymar, sidi mouhammad.

Abou bkir-Zellidja, sidi abou bkir.

Ayn bani mathar, sidi abdelmalik.

Ayn bani mathar, moulay abdelkader

Ayn bani mathar, sidi sfaya et sidi brahim.

À tandrara, un nid… dont sidi bikhtou avec sa coupole verte.

Created By
Dominique Wacker-Cao
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Credits:

©dominique wacker-Cao