Ci-dessus : matâr al rabât salâ, aéroport de Rabat-Salé.
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Pour la 59e fois au Maroc…
Un nouveau vol direct genève > Rabat-salé est annoncé de novembre 2023 à mars 2024. Et hop, ni une ni deux, réservation pour un “ mini-trip“, comme disait Tata du temps de ma jeunesse. Pour une fois pas de circuit. En fait si, ce sera des déambulations urbaines.
Mais pour commencer, au duty-free genevois, achat de l’apéritif. Ce sera Martini pour cette fois-ci. Vue du Campari nouveau, qui tire à 28% vol. comme l’ancien !
En rouge et vert, les couleurs du Maroc…
Très peu de monde à l’aéroport de Genève-Cointrin, mais un embarquement, au bout de nulle part, à la porte C62, fissa fissa dit l’hôtesse. Pour nous faire descendre et attendre et prendre à l’extérieur un bus qui nous emmène à la porte B43, l’on rentre, remonte et par la passerelle, enfin, nous arrivons dans l’avion. Quelles circonvolutions incompréhensibles ! Départ pile à l’heure, 08:05, pour moins de 3 heures dans les airs.
Brouillard comme dans le bas (du canton de Neuchâtel pour ceux qui ne savent pas) et qui ne présageait rien de bon. Quoique, les nuages se déchirent et bien installée côté fenêtre j’essaie de reconnaître Estepona, lieu de villégiature de Germaine et Marie (ou Thelma et Louise si l’on préfère) ! Gibraltar et son rocher, en face d’ Algesiras, puis Tarifa, où l’on ne traverse pas quelques fois sur Tanger ! Bientôt arrivés à Rabat-Salé, mais, bizarre pas de train d’atterrissage en mode sortie, ni de “ Veuillez regagner vos places et attacher votre ceinture “… diable, nous sommes bel et bien victimes d’un détournement ! Le brouillard du bas nous a accompagné et il est impossible d’atterrir dans la capitale. Résultat : direction Marrakech ! Je rêve ? Non ce sont bien les grandes plantations d’olivier que je reconnais trop bien, là, en-dessous.
Marrakech, si près, si inaccessibles : le vendeur d’olives, le tailleur, les employés du bureau de change, la coupe Argana, Oscar Progrès, le Riad Baraka et tous les amis… la prochaine fois, inch allah !
“ Vous ne viendrez plus chez nous par hasard ! “. Le vieux slogan Total est toujours d’actualité ! Le plein en prévision du retour sur Rabat, c’est bien ils sont optimistes !
Allez, c’est reparti dans le bleu du ciel avec en toile de fond la chaîne de l’Atlas… et notre Toubkal ? je ne le reconnais jamais.
L’estuaire du Bou Regreg en vue, ne reste plus qu’à atterrir.
Là aussi, l’aéroport s’agrandit.
Conseillés par notre voisine de siège - une dame très sympathique habitant Genève qui a engagé la conversation en nous entendant parler de Moulay Bousselham où elle séjourne très souvent - et nous propose de faire taxi commun jusqu’au prochain arrêt de tram, puis changement pour sauter dans un taxi et arriver enfin au Riad Marhaba.
Au Dar Naji, pour se sustenter après une journée de (presque) jeûne, mojito sans alcool, salade délicieuse et tajine kefta mais celle d’Oscar Progrès restant la meilleure.
Sidi al Mangoud