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Maroc*55 > J5 Lundi 6 février 2023 : al jadida > walidia

Ci-dessus : walidia, en bord de mer après la lagune et la falaise.

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al jadida > walidia, 86 km

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Pour la 55e fois au Maroc…

Avant de prendre la route côtière pour walidia, vite, vite un petit sprint chez ma coiffeuse attitrée, sa’ida. Hélas c’est encore fermé. Il est dit que je ne dois pas changer de coupe. Quand retournerai-je donc à el jadida ? En attendant je continuerai à jouer des ciseaux ! Une belle lumière sur les bidons et la devanture de la coiffeuse.

Au riad Soleil d’Orient, - où l'on retourne toujours avec grand plaisir - l’araucaria est en pleine forme.

Un dernier coup d’œil à travers la brume persistante sur le phare de sidi bouafi.

Les volatiles de la côte et les réverbères (une institution), à chacun son style.

Depuis le haut de la falaise vue sur les pêcheurs en tout genre, poulpes, coques, vers pour la pêche… le dos courbé toute la journée.

Jorf lasfar jaillit dans la brume et les fumées. Position stratégique sur l’océan Atlantique c’est le plus grand et premier port minéralier d’Afrique, à 17 km au Sud d’el jadida. Les phosphates de khouribga transitent bien sûr par lui. C’est le lieu de tous les superlatifs, équipé des dernières technologies, budget de plus de 1 milliard de dirham, pouvant accueillir des navires de 120 mille tonnes, ouvert au commerce international depuis 1982. Il a été réaménagé en 2012. En passant par là à plusieurs reprises j’ai d’ailleurs pu suivre l’avancement des travaux.

Le bleu du ciel, de la lagune et de la mer contraste incroyable avec le camaïeu de gris de jorf lasfar. Les abords de cette lagune de walidia sont le paradis des cultivateurs.

Une bande de terre assez large permet de passer entre la route principale et l’autre côté des zones immergées. Indispensable au transport des légumes et des cultivateurs.

Le gué principal.

Prudence aux croisement de véhicules !

À la recherche du plus bel endroit pour le repas de midi.

Sur la bonne route, mais celle-ci est vide.

Après avoir tergiversé, l’une voulant rester au sommet de la falaise, une autre être près d’une borne (non, non ce n’est pas moi), une troisième pas dans le vent, finalement l’on se décide à descendre sur le sable de la crique qui a l’air bien accueillante.

Oups, la bouteille a bien failli être emportée !

Enfin à “ table “ ! Sur notre belle nappe, tout ce matériel étant gardé par sa’id. Nous le récupérons en même temps que la voiture que nous louons. Merci encore de prendre soin de nos affaires. Les hommes n’étant pas du voyage, les sièges sont restés à marrakech !

Mais quand l’endroit du pique-nique n’est pas réfléchi, si nous ne voulons pas être englouties, une seule solution… le repli !!

Et après avoir mis tout en lieu sûr, un peu de jeu et de batifolage sur la plage.

Nous avons laissé assez de place pour un arrêt huîtres à Ostrea II, à l’entrée de walidia. Nous nous asseyons dans la verrière de ce producteur, mais les crustacés étant trop gros, trop chers et impossible de prendre une autre quantité qu’un multiple de 6, nous effectuons le deuxième repli de la journée, décidément ! Nous reviendrons demain pour une balade sur la lagune et peut-être goûter quelques oursins.

Nous ne nous avouons pas battues, les huîtres s’achèteront directement au pêcheur et nous les dégusterons au souper. En passant, achats pour le lendemain, soigneusement choisis par les indéfectibles fourriers.

Et le soir, à la villa Esmeralda, degustation des huîtres préparées par un écailler hors pair. Suivi d’un succulent tajine cuisiné par simo et d’une partie de cartes endiablée, la soirée fut une nouvelle fois magnifique.

Et bien sûr des marabouts…

Le N° 406, moulay abdallah, moulay abdallah amghar.

Le N° 407, moulay abdallah, moulay yakoub.

Le N° 286, douar sahamma, sidi mouhammad bin daoud, qui a bien perdu de sa couleur depuis mon dernier passage en 2020. Squatté par un homme désagréable qui n’a même pas voulu que je regarde l’intérieur.

carine adooooore les phares...

Celui du cap Blanc, au sud de jorf lasfar, construit en 1880.

En tout cas, extrêmement bien gardé ! Et qui ne se visite pas me dit le gardien. Ah ? Cela je ne l’aurais pas cru !

Created By
Dominique Wacker-Cao
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Credits:

©dominique wacker-Cao