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Maroc*55 > J4 Dimanche 5 février 2023 : al jadida

Ci-dessus : el jadida, cité portugaise.

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Pérégrinations dans el jadida : 12 km à pied.

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Pour la 55e fois au Maroc…

Balade pédestre pour une journée citadine à travers Mazagan, nom ancien de cette ville occupée par les portugais jusqu’en 1769. Ci-dessous, armoiries au-dessus de l’entrée de la cité, encadrée de remparts et de bastions.

Il y a aussi des boîtes aux lettres, du linge qui sèche, des graffitis, une grande mosquée, une citerne…

La grande mosquée est édifiée au milieu du XVIIIe siècle par le sultan abderrahman lors de la reconstruction de la cité portugaise, afin d’encourager les marocains à s’y installer. Sa particularité est son minaret de section pentagonale installé sur une tour de guet de la première citadelle portugaise.

L’incroyable citerne, visitée en 2017, est hélas fermée. Encore un édifice impossible à explorer, comme c’est le cas dans beaucoup de lieux durant cette semaine. Ici ce serait pour une restauration… inch allah !

30 janvier 2017, seules dans la citerne, on en profite pour aller jusqu’à son centre !

Les immuables graffitis, toujours photogéniques et porteurs de messages divers…

Le pique-nique du jour… au bistro, attirées par le poisson local. Même la mouette mettait son nez à la fenêtre.

Le port de pêche…

… et ses mini-phares d’entrée.

Comme dans tout le Maroc, des chats en pagaille…

Celui du marabout, imperturbable.

Et toujours une très grande concentration pour les achats du prochain pique-nique, il faut dire qu’il y a l’embarras du choix sur ces marchés extraordinaires.

Déchets de raies pour aigrettes gourmandes. Le prix des sardines, 10 dirhams pour 2 kg, incroyable ! Travail épuisant pour si peu de gain.

Prêtes à y faire un tour…

… il faut dire que Valentine a acheté 40 cuillères à miel en marchandant sec avec un commerçant pas très drôle ni sympathique, mais qui lui en laissa quand même deux gratuites ! Prise d’un sérieux doute sur la quantité, ni une ni deux elle étale son achat sur le chemin de ronde et… il n’y en avait que 35. Nous nous transformons fisssa en véritable commando pour aller réclamer le solde… cela devait être convainquant puisque dès qu’il nous vit il compléta le compte. Quand même un peu déçues de ne pas avoir dû visiter le commissariat.

Et bien sûr des marabouts, enfin un…

Nº 755, al jadida, sidi bouafi en contrebas du phare, un inédit, la collection s’étoffe. Mais chut, ne pas dire que finalement, nous avons pu y monter !!

carine ado00000re les phares...

Celui que nous cherchons est d’une hauteur de 65 m situé dans la ville sur une éminence. Il devrait être visible de loin, mais que nenni. Il aura fallu l’aide de deux madrilènes (déjà croisés sur les remparts) puis de leur ami français (au téléphone) pour nous indiquer le chemin. La solidarité n’est pas un vain mot.

Enfin il apparaît. Et encore il faut regarder par-dessus un mur, au-delà du cimetière où trône un marabout du même nom. Malgré tous nos efforts le gardien est resté inflexible… :-) Impossible de monter ! Caramba encore un endroit fermé. Nous étions plus crédibles en version commando qu’en gentilles touristes.

Quoique… après moult hésitations, très habile à nous faire miroiter le septième ciel (ou presque) il nous a dit que l’on pouvait monter mais qu’il ne faudrait surtout le dire à personne. la grimpette en valait la peine. Tout cela bien sûr pour quelques billets en remerciements de son “abnégation“ !!

Created By
Dominique Wacker-Cao
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Credits:

©dominique wacker-Cao