Se considère-t-on comme un pauvre parent quand on est un parent pauvre ? Quels sentiments surgissent face au regard des autres ? Comment faire plaisir à ses enfants quand on a du mal à payer ses factures ? Comment prendre soin de soi quand on s’oublie pour eux ? Pourquoi faut-il sans cesse prouver que pauvreté matérielle ne rime pas avec pauvreté éducative ?
La Fédération des centres sociaux a voulu donner la parole à des parents vivant des situations de précarité économique, convaincue qu’ils sont les meilleurs placés pour expliquer ce que cela induit au quotidien dans leur façon de vivre leur parentalité : concrètement, psychologiquement, socialement, dans leurs rapport à eux-mêmes, à leurs enfants et aux autres en général.
Six parents habitant dans le Maine-et-Loire (quatre mères solos et un couple) ont accepté de partager leur expérience. Ils se sont rencontrés lors d’un atelier pour parler ensemble de parentalité et de pauvreté. Ils ont rapporté de chez eux des objets symbolisant leur vécu quotidien.
Ce projet, financé par l’Etat, s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. Il est porté par le groupe régional « centres sociaux et parentalité » et mis en œuvre par la fédération des centre sociaux des départements du Maine-et-Loire (49) et de la Mayenne (53).
Un récit photographique et sonore
Merci à Tiffen, Elisabeth, Angélique, Florence et Fred, Gaëlle pour leur participation et leur confiance. Depuis notre atelier, Tiffen a mis au monde sont petit cinquième, Elisabeth conduit un gros camion, Angélique a déménagé, le plus jeune de Florence et Fred est entré à son tour à l’école et Gaëlle ne loupe aucun des matchs de foot de ses filles.
Credits:
Cécile Liège (Son) et Armandine Penna (Photo) pour la Fédération des centres sociaux 49-53 /// Mixage son : Ronan Furet /// Musique : Cloud Line / Blue Dot Sessions