Ci-dessus : à l’embouchure du Rhône, la trace du voyage
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22ème étape :
Port-Saint-Louis-du-Rhône > Plage Napoléon > Saintes-Marie-de-la-Mer
Mercredi, 5 octobre 2022, 52 km
Lever tôt pour nous quatre afin de suivre le fleuve à travers son delta jusqu’à son embouchure…
… et dernières vues de cet hébergement très agréable. Il faut reconnaître qu’il n’y avait pas grand monde, peut-être qu’en pleine saison ce serait bien moins attrayant.
La piste cyclable, la route, un petit ru.
En Camargue…
Le Rhône se sépare en deux bras à Arles, formant un delta. La Camargue est l’espace compris entre le Grand-Rhône qui se jette à la Plage Napoléon et le Petit-Rhône qui termine ses circonvolutions à l’ouest des Saintes-Maries-de-la-Mer.
Flamants roses vers le couchant…
Plage Napoléon : depuis le glacier du Rhône (près du col de la Furka), le fleuve termine son voyage ici, dans la grande bleue.
Hélas ces affreuses bestioles m’ont fait renoncer à la baignade !
Il faut bien quitter ce lieu mythique, la route est encore longue. Mais non sans une halte à la sardinerie Ferrigno, peut-être un parent de Mèlanie, le patron provenant d’un village voisin de celui de son papa… affaire à suivre.
Après les sardines, un arrêt huître s’impose. Un peu tôt tout de même !
Nous avons fini par récupérer nos compagnons de route, nous attendant patiemment en jouant… au baby-foot. Nous traversons le Rhône (une dernière fois) sur le bac de Barcarin.
Bitume flambant neuf, le Tour de France serait-il passé par là ?
Une multitude d’étangs ourlés d’une bande de terre.
Et l’on continue de pédaler dans ces merveilleux paysages de la digue à la mer.
Indispensable arrêt au Pertuis de la Comtesse. Un pertuis étant un ouvrage qui par un système de vannes permet la circulation de l’eau entre la mer et les étangs de la réserve. Ceci depuis le XIXe siècle. Les jeunes poissons marins peuvent ainsi grossir dans la lagune et retourner en mer afin de se reproduire.
Nous ne nous sommes pas arrêtés chez Carteau pour rien. Merci Claude de l’organisation de ce pique-nique chic et de l’ouverture, pas toujours facile, de ces huîtres délicieuses.
Et nos nouveaux amis, Aimé et Bernard, qui retrouveront Marianne à la prochaine semaine fédérale de Pont-à-Mousson !
Ce n’est pas en quelques secondes que l’on capte convenablement ces drôles d’oiseaux, c’est juste pour le souvenir.
Tout le monde connaît la légende des Maries, accompagnées ici par Sara, la vierge noire, patronne des gitans. Marie Salomé et Marie Jacobé (demi-sœurs de Marie la mère de Jesus) sont représentées dans la barque qui les amenèrent de Palestine vers le delta du Rhône. Les nombreux ex-voto témoignent de la vénération envers ces Saintes. Et un “ oreiller “ en marbre (cela devait être bien dur), sur lequel reposaient le crâne des Saintes, découvert lors des fouilles de 1448 !
Même les bougies ont pris des couleurs !
Apéritif du soir pour certains !
Carine adoooooore les phares…
Celui de la Gacholle, 1882, ouvert les week-ends, grrrrrr !!
Photos Claude…
Credits:
©dominique wacker-cao /10.2022